jeudi 5 mai 2016

Désonorités

Moi je ne voulais rien savoir.

T’as réussi à m’amouracher.
Ma moue, amère, si, ré, cirée.
Si chère chaire m’arrache et tue, et
À m’aimer mou, rêche, à chier, t’as vu ?

Tu m’as chassé et malgré moi
Je suis tombé.
J’essuie, tombe bée.
Ton ‘bé, je suie béton.

Je t’ai tout donné, presque tout…
Et t’as pris.
Et t’as mastiqué.
Masse tiquée, et tas, état mastic, et tasses, et tic, et…

La partie se joue à deux, oui, ça jouit à d’eux épars.
Faut croire qu’on n’avait pas les mêmes règles.
Navet pâle, faux con, m’aimes les raies glairent !

Oui, je sais que j’suis parti,
mais espérer que tu me retiennes, c’était trop ?
Mes esprits opèrent et tiennent, mais tsé… Je voudrais seulement y retourner.

À cet instant premier. Sept, est-ce temps ? Promis.
Prouesse tant omise.
Où j'étais assez.

Et toi ? Y as-tu cru ?
Toi, têtu écru, t’es-tu cru ?

Et pourtant j’y renonce, et tant pis,
Pour la raison même
Qui faisait que je ne voulais rien savoir,

et qui fait que tu veux tout avoir.

dimanche 17 avril 2016


Au moins, tu m'auras donné envie de recommencer à écrire...

merci.

Un dimanche soir de décembre

Des fois ça prend juste ça, tsé.
On se fume un joint pour faire la
vaisselle
pis j'le retrouve.
pis je nous imagine enfants.
Lui, p'tit gars fou
que tous les enfants de la ruelle veulent
avoir comme ami.
et moi, p'tit gars doux qui admire et
aime donc bien trop son grand frère...

Osti que je l'aime.