mardi 15 décembre 2009

En ce moment de l’année, en cette saison…

Non sans être commentée, la pastille plastiquement éprouvée file à toute allure, évitant par miracle les dizaines de lames affutées. Déjà, le grondement se fait entendre, il s'élève, soulignant l'importance de ce mouvement inutile. Comme si leurs vies en dépendaient, voici les quelques crânes vides et édentés qui s'élancent dans sa direction, avides, hypnotisés. Et alors, avec un manque d'esthétisme et un sens du spectacle très peu développé, voilà les deux troupes qui s'engagent dans un combat sans but, déversant sur le cristal glacé quelques gouttes de ce qu'il leur reste d'essence pourpre.

Ainsi se déroule le rituel. Ce qui était un grondement il y a quelques instants, est devenu un élan agressif de violence, de passion, et de patriotisme.

Tout près, le verre vole en éclat, on arbore des vêtements colorés, les masses se forment devant les animations électroniques, on s'époumone en lançant des cris presque inhumains: La folie est généralisée. Le chaos s'est installé. La ville bourdonne. Et les millions fusent. La machine est à nouveau enclenchée. Jamais un rituel ne fut aussi efficace: toute la province est sous l'emprise de l'envoûtement.

Les mêmes mots sont sur toutes les lèvres, aussi les moins touchés succombent au pouvoir du champ lexical.

C…
H…

vendredi 4 décembre 2009

Le nouvel orthographe selon moi...

*Imaginez une musique de fond de style cabaret sexy*
*Imaginez maintenant que ce qui suit est lu par un homme à la voix masculine, style Les feux de l'amour*

J'étais assis. Au bar. Juste là. Non, l'autre banc... Voilà.

Donc j'étais assis au bar lorsque je la vis.

La main à la poitrine, elle me regardait. Son visage, parsemé de milliers de petites étoiles, me dénudait, exprimant sans aucune pudeur ses sexuels desseins. J'imaginais déjà son souffle sur ma peau, l'odeur de ses cascades bouclées et la courbe de son cou sous la caresse de ma main. Son rire désarçonnant me traversait le corps, m'envoûtant, faisant grandir en moi le désir de son être, être d'une sexualité déconcertante. D'où j'étais, je pouvais apercevoir sa hanche presque dénudée et des yeux je suivais la route de sa silhouette vers un nouveau monde coloré. Chacun de ses mouvements excités sur sa chaise, doublés de son regard, était comme une invitation à venir, à la connaître davantage.

Finalement, je passai à l'action. Sûr de mes dons de séduction, je la gagnai à ma cause par mon simple sourire. Nous montâmes à sa chambre, champagne en main. Tout naturellement, elle prit place sur le lit après avoir retiré ses jolies chaussures: elle savait ce qu'elle faisait. Son svelte corps allongé, ses cheveux se balançaient sur ses majestueuses épaules et elle me sourit d'un sourire hypnotisant, enchanteur. Ses dents étaient blanches, droites, oh, miracle orthodontique!

C'est alors que je sus que je l'aimerais.

Je ne savais où poser les yeux. Sa poitrine aguichante? Ses hanches accueillantes? Ses parfaites jambes?

Confusion. Mais que faire de mon corps? Comment agir? Depuis quand une femme pouvait-elle me mettre dans un tel état? N'étais-je pas l'homme de la situation? L'initiateur? Habituellement, celui qui a le contrôle? Près d'elle je me trouvai perdu.

Plus confiante que jamais je n'aurais pu l'être avec une amante, elle m'invita sur le lit et me servit à boire. Rires! Regards! Souffles! Sans savoir comment, nous nous découvrîmes enlacés, déjà lancés dans une exploration à l'issue incertaine, mais pleine d'une anticipation impatiente. Il semblait que nous étions deux aimants, s'approchant de plein gré, s'attirant contre notre volonté. Je pu humer ses cheveux qui sentaient aussi bon qu'ils étaient beaux; je pu goûter ses lèvres qui m'enivraient autant que son visage étoilé. Était-ce vraiment cela où s'agissait-il du champagne?

Et quand nos regards se croisèrent à nouveau, je compris pour la première fois qui j'étais: Un homme, un fou des femmes, faible, continuellement destiné à tomber sous leur irrésistible charme, se bernant lui-même, croyant contrôler ces fascinantes créatures. Je tentai de comprendre, perturbé, de saisir ce qu'avait de si extraordinaire cette nymphe pour me conduire dans de telles réalisations, mais je ne pu que tressaillir alors qu'elle me prit d'assaut.

La bouteille roulant sur le sol, nous nous livrâmes à notre pétillante passion, ne tardant plus à nous éprouver dans d'éternels préliminaires.

Avec ardeur nous nous aimâmes.

Avec tendresse nous fîmes l'amour.

Tout doucement nous nous dîmes ces paroles enivrantes.

Après nous être consumé jusqu'à s'en brûler physiquement, je contemplai la suite dans laquelle je me trouvais, une merveille du monde étendue près de moi. L'aube, qui lentement commençait d'éclairer la ville, jetais sur son corps un voile qui rendait sa peau pure d'une blancheur exquise. Partout où je posais les yeux je percevais les traces de notre amour: dans ces draps satinés, le fauteuil, la peau d'ours près du feu, le petit balcon... même la table de salon portait la marque de l'union de nos fluides.

Puis l’appel de la nature se fit entendre : je passai à la salle de bain, toujours perdu dans mes pensées. Ma besogne acquittée, je me dirigeai directement au balcon pour fumer un cigare. De là-haut, Paris était magnifique. Avec ses rues complexes, un vrai labyrinthe, un volcan toujours en activité. De plus en plus, je comprenais que Paris et moi ne faisions qu’un. J’étais nu, et je commençais à frissonner. Je n’avais maintenant plus qu’une envie, de retourner me tapir sous les draps, blotti contre ma Belle.


Le lit sembla vaciller quand je compris que je m’étais blotti contre un oreiller.

*Ici, la musique s'interrompt. Ne vous inquiètez pas, elle reprendra très bientôt*

Je jetai un coup d’œil rapide à la pièce seulement pour me rendre compte que tout avait disparu, ses jolies chaussures, ses vêtements. Elle avait même pris la peine de placer la bouteille de champagne et les coupes sur le plateau d’argent, celui sur la petite table près de la peau d’ours.
J’avais raison : elle savait ce qu’elle faisait. La veille au soir, alors nous nous courtisions, elle savait ce que faisait.

Elle savait déjà ce qu’elle ferait.

Je me senti désemparé, bouleversé. Comme à l’habitude en temps de souffrance, je m’empressai de recourir au remède ultime et j’avalai tout ce qu’il restait d’alcool dans la suite. Une petite bouteille de liqueur à la menthe…

Dans ma frustration et mon incompréhension du moment, je descendis au bar, question d’enfiler quelques verres. Si frustré de me retrouver dans la situation dans laquelle j’avais abandonné tant de femmes! Consterné par mon propre pathétisme, voilà comment je me trouvais.

Les verres s'accumulaient devant moi. Je racontais au garçon de l'autre côté du comptoir, mes déboires, mon premier échec amoureux. Le regard brumeux, mes yeux rougis erraient quand ils se posèrent à nouveau sur ceux d'une autre déesse. Qu’elle était belle! Ce corps de sirène... Je me tus pour apprécier la beauté qui s'étalait devant moi et le serveur m'offrir un verre, comme pour me remercier de ce soudain silence. Il sembla qu’elle aussi appréciait mes atouts physiques. Alors une nouvelle valse nuptiale débuta. Et lorsqu’elle se mit en route vers sa chambre et qu’elle me fixa dans les yeux, je ne pu résister à l’envie de la suivre…

*Voilà maintenant la musique qui reprend, dans un crescendo très sexy*

dimanche 29 novembre 2009

Le triangle

Il est souffrant de naître dans le triangle
Lorsque la croix y est apposée
Faute de posséder les rondeurs du cercle
Bonheur dans les coins dissipé

Au centre, la fleur devais s'y épanouir
Et répandre son odeur
Hélas, sans flamboyer elle ne fit que ternir
Déversant toujours ses pleurs

Et la structure qui semblait si perfide
Devint corps, soutient, puissance
De l'alliance géométrique naît un jardin
D'où émanent doux parfums en permanence

Un gars dans l'métro...

Il était assis sur son siège. Simple. Seul.

De tous les passagers, lui seul semblait vivant, les autres étant perdus dans leurs tourments : la conjointe infidèle, les enfants, le boulot, la maladie… Tous mutés dans une solitude forcée.

À moins d’un mètre de lui, je ne vis pas tout de suite les larmes qui coulaient sur son visage. Il les cachait de sa main, détournait la tête. J’entrevis seulement sa peine lorsqu’il ne pu la dissimuler davantage, ni aux autres passagers, ni à lui-même. Les yeux sombres et rougis. Les joues ruisselantes, la barbe inondée. Les épaules secouées de sanglots silencieux, terribles.

Comme contagieuse sa tristesse me gagna, voilant ma vision d’une brume humide.

D’un seul coup, il se retrouva debout, dévoilant sa carrure impressionnante. Au mouvement de sa poitrine, je devinai qu’il tentait de récupérer son souffle, de maîtriser cette crise incontrôlable. Au moment où le train s’arrêta, il jeta un regard en moi, ses yeux emplis d’une lueur bien vivante, pleine d’espoir. Sur sa bouche s’esquissa un imperceptible sourire, à peine forcé. Il redressa alors les épaules et se perdit dans la foule qui noyait maintenant le quai.

mardi 10 novembre 2009

Blanche peau

Blanche peau appelle la morsure,
Appelle la douleur.

Entrelacés de soies opalines,
Inondés d'une céleste lueur
Teintant leurs peaux d'odeurs ivoirines.

Ardent d'une intention angélique,
Il couvre son corps de chastes baisers.
Viril, l'autre succombe à ses touchers,
Pris d'un ravissement euphorique.

Dévalent dans le gouffre de la chair,
D'où naissent les démons de feux drapés.
Dans le tourbillon exquis du péché,
Le plaisir ne s'en trouve que plus clair.

Entrelacés de soies opalines,
Inondés d'une céleste lueur
Qui tendrement leur joie illumine.

Appelle la douleur
Blanche peau appelle la morsure.

mercredi 21 octobre 2009

La première fois...

La première fois fut un baiser. Depuis ce temps… elle ne se souvient pas, pas toujours. Une caresse volée, un malaise éphémère, un plaisir triomphant. Une contrariété passagère, un amour victorieux. Des doutes effacés, une méfiance manipulée. Après tout, ils s’aimaient, non?

Elle se sentait encore mieux lorsque c’était elle qui était gentille avec lui. Il était heureux, elle était fière. Une fois, il lui avait même enseigné comment faire de l’exercice. Elle fut félicitée. Ils en faisaient beaucoup ensemble, mais ce n’était pas comme à l’école : « Toi, tu es une grande », disait-il.


Elle n’aurait jamais dû en parler.


D’abord un choc, plus douloureux que les ecchymoses qui parsèment maintenant sa peau de lait. Puis les accusations. On la prit pour une idiote. Il la prit pour une nulle. Tous l’ignorèrent. Ils déménagèrent, elle cessa d’aller à l’école. Pour la première fois il la frappa. Elle reprit conscience dans la cave de la nouvelle maison.

Elle ne voulut plus faire d’exercice… mais cette fois-là, lorsqu'il la prit de force, elle sentit les lames du viol déchirer son âme. Aujourd’hui elle sait que résister ne fait que déchirer son corps.

Si ce n’était de son visage meurtri, elle crierait. Condamné, elle se contente d’ignorer ses pertes de mémoire et d’attendre que les pas de son géniteur descendent les marches de l’escalier.

vendredi 16 octobre 2009

Contre nous

Laisses-moi boire ta pensée
Encore et encore
Me saouler de ton esprit
Ce rire qui agresse plusieurs
À nouveau m'y bercer

La vie devait nous unir
Mais la nature est contre nous
Dieu est contre nous

Oh! Je veux m'assoupir
Au son de ta musique
De mes yeux dessiner tes courbes
Lorsque tes mains glissent sur l'ivoire

Mais ne m'oublies pas!
Pas pour ses yeux clairs
Je l'abandonnerai s'il le faut
Je te prendrai dans mes bras
Comme autrefois...

La réalité frappe:
La nature est contre nous
Et Dieu aussi

Tous ces rêves et désirs
Détruits par quelques mots
Effacés par quelques larmes

J'aurais acheté le bois noir et brillant
Celui que tu voulais
Nous aurions pu nous y contempler

Mais la nature est contre nous
Et Dieu nous tourne le dos

Et malgré moi, malgré mes promesses
Tu te détournes
Et malgré tout, malgré tes promesses
Je te laisse aller
Tes yeux dans les siens
Tu es contre nous

lundi 28 septembre 2009

Fruits de la passion

Elle me regarde de ses yeux amoureux plus doux que le miel, que j'ai envie de boire jusqu'à m'y noyer. Ses lèvres se dessinent sur sa peau, douce comme une pêche, plus rouge que la fraise. Sur celle-ci je me meurs de poser ma bouche, afin d'y goûter la volupté ultime. Et la pente de son cou dans laquelle tourbillonnent des milliers d'odeurs des plus appétissantes, auréolée de ses cheveux du plus soyeux des caramels... Comment ne pas y faire descendre ma langue, affamé que je suis? À mon grand contentement, j'observe sa poitrine qui s'annonce comme deux menus melons, ils prennent facilement place dans ma paume. L'entendre soupirer sous la caresse de ma main semble la meilleur des récompenses alors que je me perds dans la suave courbe de son ventre et dans les merveilles que cache le creux de ses reins.

Terres éternelles

En ces Terres éternelles, le temps semble s’arrêter, suspendu aux lèvres de l’étoile dorée. Oasis divin ou chacun s’abandonne à ses sens provoqués.

La rivière coule et bourdonne de plaisir, faisant jaillir des mousses de bonheur. Les rires enfantins sautillent sur les pierres qui parsèment son cours indompté.

Un peu plus haut est ouï le bruissement des feuilles qui doucement berce les cœurs troublés. Et le jour, sous ce cintre de feuillage ambré, la lumière filtre, caressant les visages de ses doigts satinés.

Absorber la volupté de l’air comme on respire dans les limpides nuages. Ces arômes qui partout sont transportés par la pure brise, ravivent les âmes desséchées.

Oh! Terres éternelles…

mercredi 23 septembre 2009

Mind Games

Every unspoken word
Suppressed inner colors
Your soul is crushed
Mine too is bruised
Quit it- whatever is left feels exhausted

I’m done with blaming
Please, stop avoiding
Once more, your gone
Right, say it now
Of course, as usual it is my only fault

It’s more than kindness
Loving your own flesh
‘know what I mean?
Is it that hard?
Don’t start it: you know I love you, it’s not too late

Blurried...

Harsh words to say you still care
Rude ways to show me your love
Do you even mean it?

I don’t know where to stand anymore

Consomption Superfétatoire

Quel vain amas de mémoires.
Les paroxysmes stérilisés,
Continuellement anesthésiés par le temps.

Superposées, ces images,
D’un blanc éclatant, aseptisé,
Semblable à ce vide nucléaire m’habitant.

L’impuissante inquiétude
Face au tragique absurde :
Des veines gicle l’abandon,
De la peau suinte l’aversion.

Le déchirement provoqué
Par la paralysie inévitable
Devant la désintégration imminente.

dimanche 20 septembre 2009

Un petit accent anglais

Time Undone

Roll away and don’t you stop
Escape from the grip of the killing clock
It has been undone – This time

Can you feel the wind on your face?
You never noticed it was there all this time
Let yourself be a kid again

Remember us lying on the grass
Our eyes exchanging colours with the World
Our minds sharing thoughts with the skies

Just think about what matters now
You and I, us and Him
When you are dying slowly
Know that the time is drowning you

Surf through the waves
The sea is timeless: you can walk on it

Marcus...

Il fait noir dehors et c’est l’hiver. Il neige un peu, comme dans les histoires, et la rue est totalement silencieuse, les moindres sons étant absorbés par la neige. Tout doucement, les flocons se déposent sur le trottoir; le sol en entier est recouvert d’une mince couche bleutée, pure.

Il se tient là, dans la partie sombre de l’immense pièce presque vide. Le sol de l’atelier est recouvert de vieux draps, usés par le temps et la vieille peinture sèche. Dans le coin de la chambre, éclairé seulement par le lampadaire à l’extérieur, sont placés le chevalet et la petite table de travail tachée sur laquelle sont posés de multiples tubes de couleurs et des vieux pinceaux de toutes dimensions.

Ses yeux bruns clairs, comme éclaircis par le miel, fixent avec attention l’imposante toile immaculée. Il la scrute, centimètre par centimètre, de haut en bas, dessinant les diagonales et traçant mentalement les contours de ce qui rendra bientôt vivant ce cadre inanimé. Ce n’est que lorsqu’il est mentalement prêt que l’homme s’avance lentement, sortant de la pénombre, se découvrant à la nuit, complètement nu. Son corps ruisselant et tendu reluit à l’éclat de la lumière. Il a chaud, très chaud, mais peu lui importe, il est bercé par l’ivresse de l’inspiration. Ses boucles sombres lui tombent sur les yeux et l’aveuglent presque, mais il n’a pas besoin de voir : il connaît déjà par cœur la façon dont les couleurs s’enchaîneront. Placé devant le chevalet, il effleure le tableau de ses doigts fiévreux, goûte sa texture. Rassuré par chaque fibre du textile, par sa fermeté, il sélectionne et prépare ses couleurs avec une application excessive, démesurée, absolument nécessaire.

C’est du premier coup de pinceau qu’il déchire le silence de cette tranquille nuit, tailladant la toile de ce bleu perçant, frais, mélancolique. Rapidement, la puissance du jaune et la chaleur du rouge entrent en collision pour s’emmêler au reste. Penché vers son trépied, l’artiste peint encore et délaisse ses outils pour plonger ses doigts dans les mixtures colorées, il use de son corps comme de l’outil ultime, comme du pinceau parfait. Sans s’annoncer, les couleurs fusent, raisonnent. De la plus aigue à la plus grave, toutes se rencontrent dans une cacophonie exaltante. Tel un chef d’orchestre, le peintre manipule les éléments, ajuste les nuances et les tracés de ce qui graduellement prend la forme de la vision originale.

Crispé, il danse autour de la peinture dans une valse électrique, il y danse, comme prisonnier de sa propre musique. Son torse et ses bras sont barbouillés par les couleurs chimiques qui accentuent son état de transe. Le lampadaire à l’extérieur découpe, grâce à sa douce lumière, chacun de ses muscles animés, nerveux. De temps à autres, l’homme danse jusqu’au fond de la pièce, d’où il observe son partenaire avec attention, seulement pour revenir rapidement le refaire tournoyer.

Comme la courbe du soleil qui brûle tranquillement la nuit, l’œuvre suit la courbe de la vie. Marcus observe de loin le fruit de son génie après y avoir étendu le dernier accent.

L’Est, illuminé, annonce la naissance d’une nouvelle musique, celle d’une histoire passionnée. Quand Marcus dépose son pinceau pour la dernière fois, il sait que l’équilibre est atteint.

Tout est parfait.

À la demande de Mr. Lessard...

Bonjour à tous,

Un petit mot pour vous accueillir sur mon tout nouveau et premier blog, créé à la demande de Monsieur Lessard. Très peu en connaîtront l'existence donc soyez reconnaissant, privilégiés que vous êtes.

Vous pourrez y lire mes créations (sans aucune prétention), et probablement autre chose aussi... c'est pas encore décidé, tout déprendra de ma motivation!

Sur ce, je vous laisse découvrir la première merveille de ce blog (sur la prochaine publication!).

Sincèrement,

Moi.